Jean du Fay et Louise de Varey
Jean de Fay, fils cadet de Noël de Fay, et marié en 1551 à Louise de Varey, est seigneur des châteaux de Virieu et Chavanay et, à la suite de son mariage, baron de Malleval Dans chacun de ces trois fiefs, il a installé des artisans italiens venus du Piémont pour développer des moulins à soie rendant plus facile le vidage des cocons et la culture de ce produit. Ces initiatives déclenchent la fureur d’une partie des tisserands de Lyon, qui craignent que la laine ne soit concurrencée, tandis que d’autres en espèrent une matière première nouvelle, la soie devenant effectivement au siècle suivant la fortune des canuts.
Jean de Fay fait partie de ces cadets de la noblesse qui ont connu la Renaissance sur le front d’Italie lors des guerres de François Ier et versent dans le protestantisme au milieu du XVIème siècle s’enrichissant au passage.
Jean de Fay crée par son mariage avec Louise de Varey, héritière de la famille de Chavanay un vaste domaine au sud de Lyon, à cheval sur la Loire, l’Ardèche et l’Isère. Il est amené à piller des terres catholiques après le massacre de la Saint-Barthélemy
En 1574, il revient au catholicisme dans un souci d’apaisement et obtient de négocier pour le compte du roi Henri III un compromis avec la ville protestante d’Annonay et les catholiques, au château de La Condamine, dont le seigneur, un protestant se voit confier le commandement des places détenues par Jean de Fay et désarmées à partir de cette date.

Vers 1670, il restait des moulins à soie disséminés à Virieu, Vienne et Lyon
