Mademoiselle de Lamarre ou De La Mar
Mademoiselle de La Mar, originaire du château de Jongieux à 25 km d’ Aix les bains et de Chambéry, près de l’abbaye de Hautecombe, faisait partie des environ 15 000 personnes qui formaient la cour et accompagnaient le roi et sa mère dans leur tour de France, de 1564 à 1566. En réalité, comme beaucoup de jeune filles de petite noblesse régionale on l’appelait pour accorder des faveurs utiles et elles y gagnaient richesse, faveurs et même des mariages avantageux Tout le monde y trouvait son compte. De fait elle faisait partie d’un bataillon de « jeunes et jolies filles » au service de Marie de Médicis, qui avait pour fonction d’obtenir, sur l’oreiller des confidences intéressantes. Il était assez habile d’en avoir fait une Dame de la cour car à l’époque la famille était vassale du duc de Savoie qui était indépendant de la France. Par ailleurs, le problème était que, depuis Lyon, la cour fuyait devant la peste et pensait y avoir échappé à Roussillon. Hélas mademoiselle De La Mar contracta la maladie et en mourut rapidement ce qui provoqua la fuite éperdue de la cour pour Salon de Provence
Un membre de la famille (sans doute un de ses frères), Claude De La Mar, propriétaire du Château au moment de l’édit de Roussillon et moine de Saint Claude, dans le jura, revient dans le secteur à la fin des guerres de religion, en 1599, faire une visite du prieuré de Salaise dont Saint Claude est propriétaire afin de vérifier son état, tant religieux que matériel. En dépit de cette visite, les consuls de Vienne demandent au pape l’attribution des revenus du prieuré en 1600 et l’obtiennent en 1603, au grand dam des propriétaires.